Questions-Réponses
#1
Bonjour Alix, vous êtes une expatriée et visiblement vous adorez les cafés parisiens, qui vous ont beaucoup inspiré. Avez-vous passé de longues heures en terrasse à observer vos voisins pour imaginer vos personnages ?
Oh, oui ! Tout d’abord, je travaille mieux dans les cafés que chez moi. Aussi curieux que cela puisse paraître, le bruit, l’ambiance, les allers et venues aident à ma concentration. Et surtout, les cafés sont des lieux extraordinaires pour observer les gens, écouter des bribes de conversations et enfin imaginer des histoires à partir de là. Le personnage de Jeanne, par exemple, m’a été inspiré par une serveuse dans un café de mon quartier. Jeanne est le point d’ancrage de la série, tout comme l’est Anna Madrigal dans Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin.
#2
Certaines anecdotes observées dans les cafés parisiens se retrouvent-elles dans vos romans ?
Absolument. C’est notamment le cas de la scène avec le dragueur du troisième âge, dans Un rêve inattendu, que j’ai décrite telle qu’observée, et également de presque toutes les scènes avec Félix, le vieux garçon tout nouvellement retraité dans A tort ou à raison. La vraie vie est une source d’inspiration surprenante et inépuisable.
#3
Avez-vous quelques lieux favoris ?
Il y en a beaucoup, mais ceux que j’affectionne tout particulièrement ces derniers mois sont de typiques cafés parisiens comme :
Le Bistrot les Petits Carreaux, 17 rue des Petits Carreaux, métro Sentier
Le Relais Charbon, 38 rue des Entrepreneurs, Métro Charles Michels
Et un ravissant salon de thé, Le Loir dans La Théière, 3 rue des Rosiers dans Le Marais, métro Saint-Paul